Fort de Rinlow [Lieu Intermédiaire]

Apres la premiere bataille frontaliere, les forces de Salia occupaient le Fort. Dans la salle principale se tenait un conseil de guerre.
Ardil: La frontiere est de nouveau sous notre controle, non? Nous n'avons pas besoin d'aller plus loin.

Alvis: Faux. Nous devons lancer un assaut sur Nephin et anéantir leur forces frontalieres!

Ardil: Vous plaisantez? Les forces de Nephin ne sont pas idiotes, elles se defendront!

Alvis: Elles sont sous le choc de leur defaite! Nous devons prendre l'initiative!

Ardil:...Bien.

Ardil sortit précipitement et rejoigni son groupe de mercenaires pour leur annoncer...

[Toute personne de Salia ayant participé a la bataille précédente ou souhaitant s'integrer dans le RP peut poster ici. Cet endroit est egalement accessible aux itinérants.]

Ardil : Ecoutez moi tous ! Je sais que nous sortons d’une bataille éprouvante mais… Si nous voulons en éviter d’autres, nous devons nous débarrasser une bonne fois pour toute des forces frontalières de Nephin ! Préparez vous donc tous pour de nouvelles batailles !

Ces mots entraînent disputes et protestations au sein de la petite troupe.

Mercenaire : Pourquoi un tel assaut ? Les forces de Nephin se sont retirées, et elles ne devraient logiquement pas reprendre le risque d’une attaque direct dans les prochains temps.
Guerrier : Ce sont des ennemis, et les ennemis restent dangereux tant qu’ils ne sont pas éliminés.
Mercenaire : N’importe quoi ! On ne va pas tuer tout le monde simplement pour éviter une bataille… Le résultat sera le même : des tas de morts dans chaque camp.
Guerrier : Du moment qu’il y en a plus du côté adverse, moi, ça me va.
Mercenaire : Crétin !
Guerrier : Qu’es-ce que t’as dit ?!
Mercenaire : Si on les attaque sur leur propre terrain, ils auront l’avantage, et c’est nous qui allons subir des pertes inutiles !
Ardil : Allons, allons, du calme… Ces ordres ne viennent pas de moi, ils viennent de… de plus haut. Je ne force personne à me suivre. Ceux qui veulent partir n’ont qu’à me le dire et je leur donnerais leur paye par rapport au combat précédent. Les autres, étant donné le risque, seront plus grassement rémunérés que coutume, évidemment. Je vous laisse réfléchir.

Les minutes s’écoulent et les conversations cessent progressivement. Les choix sont faits et tous attendent qu’Ardil reprenne la parole.

Ardil: Je mene moi meme l'assaut. Mon oncle, Alvis, reste ici pour proteger le fort. QUe ceux qui veulent me suivre se préparent immédiatement. Les autres resteront ici pour defendre le chateau ou peuvent s'en aller.

Ardil fait ouvrir la grande porte par les gardes du fort, pour permettre à qui le veut de sortir et de poursuivre sa vie de mercenaire comme bon lui semble. Mais personne ne bouge. Tous fixent le jeune seigneur sans broncher. Mal a l’aise, Ardil s’exclame.

Ardil : Que se passe t’il ? Un problème ?

Un des mercenaires s’avance.

Mercenaire : Je pense que je parle au nom de tous : nous voulons venir avec vous.
Ardil : Vous êtes conscient du danger que vous encourez j’espère ?
Mercenaire : Entièrement. Mais nous ne pouvons pas vous laisser prendre de tels risques avec des effectifs réduits. Après tout, vous êtes encore notre employeur.
Epéiste : Et la paye n’est pas mauvaise...
Ardil : Etes vous vraiment sûr ? Vous ne pourrez pas revenir en arrière.
Mercenaire : Oui.
Ardil : Et bien si tel est le cas, je vous remercie. A présent, préparez vous ! Après tout, nous avons une bataille à mener !

[ Intégrons-nous. x.x ]

Rien. Toujours rien. Cette ville était immense, et je ne trouvais rien ! Assez irritant, je dois dire. Serait-ce la malchance ? Ou peut-être que mes honoraires sont trop élevés ? Le vieux grincheux avait certainement raison. Sur certain points seulement. Néanmoins, je ne retournerai pas le voir, c’eut été perdre le face que d’accepter son offre. Hum. Que faire ?
En me rapprochant du château, pas très loin de l’un des forts, je commençai à entendre du bruit. Plus j’approchais, plus je l’entendais distinctement, je pus alors comprendre qu’il s’agissait d’hommes en train de se quereller à propos d’une chose que je ne parvenais pas en saisir. Discrètement, je courus vers le fort, et me figeai net lorsque je vis une personne en sortir. J’attendis qu’elle ne soit plus en vue avant de coller mon oreille contre la porte. Apparemment l’on se querellait pour savoir si il fallait oui, ou non attaquer les forces de Nephin. Autrement, dit, si la réponse était oui, ils allaient aller sur le champ de bataille.
Soudain, j’eus une idée. J’allais entrer à l’intérieur du fort, et prendre part à la bataille, ainsi, je gagnerai forcément de l’argent et serai avec un peu de chance – si je faisais mes preuves – affecté à quelque régiment militaire. C’était une excellente idée. Même si il fallait, pour qu’elle fonctionnât, que je joue très bien mon rôle, il fallait que j’ai l’air de quelqu’un de redoutable, quelqu’un d’habitué au champ de bataille. Une fois que je serai entré, je me positionnerai vers une colonne, mettrai mon pied en appui sur le mur, croiserai les bras et regarderai les autres guerriers avec dédain. Si ces derniers n’étaient pas susceptibles cela devrait bien se passer. En théorie.
J’inspirai, poussa la porte et entrai en un coup de vent. A première vue, personne ne m’avait remarqué. Par contre, l’ouverture de la porte n’avait pas passé inaperçue. Bah ! Ils se diront sûrement qu’elle a été causée par quelque coup de vent, ou bien par quelque farceur… D'ailleurs le chahut général me permit de passer inaperçu, apparement la décision avait été prise. Ils combattraient. Non. Nous combattrons.

Epéiste : Excusez moi…

Surpris, Rindar se retourne un peu trop rapidement vers son interlocuteur.

Rindar : Euh… oui ?
Epéiste : Sauriez vous où sont rangées les armes ?
Rindar : Ah, ce n’est que ça…
Epéiste : Hein ?
Rindar : Non, rien, je parle tout seul…
Epéiste : Ah bah vous aussi ?
Rindar : Je ne vous suis pas…
Epéiste : Laissez tomber… Bref, pouvez vous me renseigner ?
Rindar : J’ai bien peur que non. Je n’ai pas fait attention à ce moment là.
Epéiste : Dommage…

L’épéiste tourne les talons et s’en va se renseigner auprès d’une autre personne.

Rindar : (J’ai bien cru que ma couverture sautait… Je l’ai échappé belle…)
Guerrier : Hey ! Toi !
Rindar : (ARGH) Que me voulez vous ?
Guerrier : C’est la première fois que j’te vois…
Rindar : Ah… ah bon ?
Guerrier : T’es là d’puis quand ? T’es nouveau ? Tu fais quoi ? Pourquoi tu me dévisageais tout à l’heure ?
Rindar : Mais je vous dévisageait pas !
Guerrier : Ouai c’est ça… Et cet air dédaigneux que t’as pris en me regardant tout à l’heure, c’était quoi alors ?
Rindar : Ah, euh, ça…
Guerrier : Expliques toi.

« - Cet air dédaigneux, hein ? demandai-je, en réfléchissant à une réplique cinglante.
- Oui ! Tu m’as très bien compris !
- Hum… Eh bien… De toute façon qu’est-ce que ça peut vous faire, hein ?
- Pardon ?! Qu’est-ce que tu viens dire ?
- Vous m’avez très bien compris, dis-je en esquissant un sourire.
- Je te conseille de ne pas me parler sur ce ton, me dit, en brandissant son poing devant ma figure.
- Vous de même, savez-vous qui je suis ?
- Un abruti qui m’a regardé de travers.
- Savez-vous pourquoi ?
- Parce que tu ne savais pas à qui tu avais à faire.
- Ne vous enfoncez pas. Je suis le détective privé du roi, voyez-vous ? Il m’a envoyé enquêter en ces lieux afin que je découvre quelque chose, bien sûr, ce que je dois découvrir, ne vous concerne pas, en réalité cela ne concerne que les gens d’en haut, et certainement pas les sous-fifres. Vous m’avez compris j’espère ? »

Je trouvais que j'avais bien choisi ma réponse. Histoire d’en rajouter, je fis coulisser ma lame dans mon fourreau et toisai le bougre.

Guerrier : Détective privé du roi ? Qu’es-ce que c’est t’y pas qu’ces histoires encore ?!
Rindar : Vous ne comprenez pas ? Pff, ça ne m’étonne même pas.
Guerrier : Comment ça ?
Rindar : Ce genre de poste est inconnu aux simples mercenaires dans votre genre.
Guerrier : Bah vas y explique alors.
Rindar : Je ne vois pas pourquoi.
Guerrier : Un détective c’est bien quelqu’un qu’enquête sur d’autres gens ? C’est ça ?
Rindar : A peu de choses près… oui.
Guerrier : Et c’est sur des personnes d’en haut, c’est ça ?
Rindar : Oui.
Guerrier : J’me d’mande bien qu’es-ce qui va dire le seigneur Ardil quand il apprendra qu’un mouchard l’espionne. J’vais d’ce pas aller lui dire.
Rindar : Je n’en ai strictement rien à faire.
Guerrier : A ta place j’frais gaffe, son oncle est pas commode. Mais ça, tu vas le constater toi-même !

Le guerrier se retourne et se dirige vers le chef des troupes.

« - Je vous déconseillerai de faire cela.
- On peut savoir pourquoi, me répondit-il avec une moue dédaigneuse ?
- Pour deux raisons. Je suis incognito, si vous prévenez Ardil vous ruineriez ma couverture et provoquerez le courroux du Roi bien plus effrayant, et pour une deuxième raison. Même si j’échoue dans ma mission, je peux vous assurez que vous mourez et aucune poursuite ne sera engagé contre moi. C’est à vous de choisir, le silence ou la mort. »

Ca s'annonce mal. Si il prévient réellement Ardil, aidue à mon argent, et bonjour à la prison, car je suppose que ce genre de comportement est puni par la loi.

Guerrier : C’est qu’tu crois qu’un gringalet comme toi peut tuer un gros costaud comme moi ?
Rindar : Je maîtrise des techniques… intéressantes.
Guerrier : Et bah j’aimerais bien voir ça ! Vas y, « impressionne moi » !
Rindar : Je n’ai aucune raison de le faire…
Guerrier : Peuh, c’est du pipo c’que t’as dit alors. Donc je vois pas ce qui m’empêche d’aller te dénoncer.

« - Effectivement, gros est le mot. Imposant comme vous êtes vous ne réussiriez à éviter aucune de mes fluides et rapides attaques, en revanche si vous voulez une démonstration, c’est à vos risques et périls, car voyez-vous, je n’ai pas été choisi comme détective privé du roi pour rien. J’ai des capacités qui vous surpassent de loin. Si je ne vous tue pas tout de suite c’est dans votre intérêt, même si votre comportement m’intrigue fortement, vous m’empêchez d’enquêter ce comportement est puni par la justice, je vous l’ai déjà dit vous le répète ; ne vous enfoncez pas. Dans tout les cas, sauf dans celui où ne dites rien, il vous arrivera quelque chose de très … très désagréable… »

Guerrier : Euh… ouai, j’y crois pas trop à tes trucs, mais j’ai à faire, alors j’te laisse…

Sur ces mots, le guerrier retourne dans les rangs, visiblement troublé par les dernières paroles de Rindar.

En me retenant de soupirer de soulagement, je détournai ma tête de l’importun, et commençai à fixer Lord Ardil, qui allait, certainement, donner de nouvelles instructions. Nonchalamment, je passai une main dans mes cheveux, et réfléchi quelques instants. Si ce guerrier, allait, quand j’aurai le dos tourné, prévenir Ardil, j’aurai de sérieux ennuis… Mais il ne le ferait peut-être pas, ma prestation l’avait sûrement intimidé. J’esquissa un sourire en repensant à cette scène.

??? : Finement joué.

Rindar sursaute et se retourne en direction de la voix.

Rindar : Encore vous ?
Epéiste : Le roi n’a pas de détective à sa solde. Du moins, pas d’aussi peu discrets.
Rindar : Que… ?
Epéiste : Pas de panique, je ne compte pas vous dénoncer.
Rindar : Alors que me voulez vous ?
Epéiste : Simplement vous féliciter. Je n’aime pas cette sale brute et je suis content que quelqu’un la remette enfin à sa place.
Rindar : Ah, euh… merci.

L’épéiste tourne les talons, prêt à rejoindre les rangs pour recevoir de nouvelles instructions.

Rindar : Attendez ! Vous n’allez vraiment rien dire ?
Epéiste : Aucun de nous n’a envie d’attirer l’attention sur lui.

Ardil était surpris de la réaction des ses hommes. Il tint alors a les remercier.
Ardil: Vous avez tous decidé de maccompagner. J'en suis tres heureux, et je tien a vous avouer a tous ma sincere gratitude. Sachez que cet acte de courage sera récompensé, votre salaire sera augmenté de 33% et des primes seront versées. De plus, l'assaut que nous allons lancer risque d'etre fatal a certains d'entre nous, et je dedomagerai personnelement vos familles si le pire venait a arriver. Sur ce, nous devrions nous préparer, l'attaque aura lieu demain!
Apres avoir dit ces paroles, le prince se retourna et se dirigea vers les chambres nobles, a l'étage.

[Mercenaire] Le salaire n’est pas bien haut comparé au danger de la mission…
[Epéiste] C’est vrai.
[Mercenaire] Même si, au pire des cas, nos familles sont dédommagées, c’est vraiment peu comme rémunération…
[Guerrier] J’ai pas de famille…
[Epéiste] Peut être, mais toi on s’en fiche.
[Guerrier] Qu’es-ce que t’as dit ?!
[Mercenaire] Arrêtez ! Je parle sérieusement !
[Epéiste] Mais moi aussi.
[Guerrier] Non mais tu vas la boucler ?!
[Mercenaire] Avant que vous vous sautiez au cou, peut être pouvez vous me répondre… A votre avis, combien de temps va durer la bataille ?
[Guerrier] Le temps de tuer l’ennemi.
[Epéiste] Si on compte le voyage, et si l’ennemi se met en état de siège, on en a peut être pour des mois…
[Mercenaire] Exactement ! Et que vont faire nos familles pendant ce temps là ? Sans personne pour leurs apporter de l’argent ?
[Epéiste] Aucunes idées…
[Guerrier] Moi j’m’en fiche j’ai pas d’famille.
[Epéiste] On a cru comprendre…
[Mercenaire] Je crois que le seigneur Ardil nous doit quelques explications supplémentaires...

Epéiste: Au fait, je me nomme Silphenix...
Rindar: Enchanté!
Silphenix:Encore heureux... Une famille... C'est vrai... Certains ont une famille...

Une larme pointa alors au coin de l'oeil de Silphenix. Il l'essuya le plus vite qu'il le put...

[Je n'ai pas introduit cet épéiste pour ton personnage, Silph... Que tu sois épeiste, d'accord, mais ne prend pas celui que j'ai crée et que j'utilise. J'en ai besoin.]

[Je propose d'ailleurs que personne ne prenne à son compte des persos introduits par d'autres. C'est comme si je prenais Alvis et que je lui faisait dire "Salut, mon vrai nom en fait c'est Tear ! =D" XD
Utilisons les, d'accord, mais c'est tout.]

[Tear a entierement raison. Il a introduit ce personnage lui meme, et il est donc logiuqe qu'il l'utilise, tu n'as pas a lui prendre Silph]

[Entre le fait de prendre un PNJ impersonnel et un personnage définit, il y a une marge. Si la première parenthèse est justifiée, la deuxième me semble bien moins logique... Si tu ne veux que l'on prenne ton personnage, annonce le dès son entrée.]

Lorsque la pégase s'éveilla de sa brutale léthargie, elle eut pour première constatation que le bruit avait cessé.
Elle eut pour seconde pensée qu'elle était une traitresse.
Bon sang... Pour une cavalière pégase, elle faisait piètre figure d'honneur... Elle avait abandonnée le champs de bataille, après avoir sauvé un ennemi et s'était endormie... Ses camarades l'auraient encore regarder de l'œil emplis de dédain qu'elles lui adressait lorsqu'elle était encore à l'école. Pourtant, contrairement à tous les principes de la chevalerie, elle avait bien plus peur de l'exécution que du rejet. Si elle revenait au pays, quel crédit lui accorderaient-ils? Seraient-ils indulgents en avançant son jeune âge, ou à contrario prendraient en compte sa qualité de Cavalière Pégase qui pourrait la conduire à la peine capitale?
Elle frissonna.
Eut une idée.
La rejeta
La sentit revenir.
Et si elle rejoignait l'armé ennemi?
Après tout, elle avait sauver un soldat, n'avait pratiquement pas participer aux combats et risquait la mort si elle revenait au pays! Comment pouvaient-ils refuser, se serait absurde! Même si elle... Avait tué un soldat.
Elle déglutit avec difficulté.
Son fou désire s'écroulait.
Soit ils se fichaient de la mort du soldat, et auquel cas ils se moquaient également de la vie de celui qu'elle avait sauvé, soit les deux leur importaient et s'annulaient très logiquement. Pourraient-elle mentir en affirmant n'avoir causer aucune perte? Pas sur. On avait pu la voir. Son unique argument devenait sa quasi absence du combat... Léger comme argument.
Elle ne savait plus quoi faire... Pourquoi avait-elle quitté les champs de son père? Pourquoi n'était-elle pas resté la fille enjouée et espiègle de Zanmato, vendeur de poireaux de son état? Si seulement cette abrutie de pégase n'avait pas décidé de se pavaner dans le village...
Elle se ravisa. Elle recommençait à accuser la Terre entière de ses erreurs...
N'empêche que c'est pas mal de sa faute quand même!
Quoiqu'il en soit, elle se souvint de l'un de ses précédente raison de rejoindre l'autre camps... Dans le cas où elle rejoignait le sien, elle avait toutes les chances de mourir. En claire, pourquoi réfléchir plus longtemps... Elle avait aussi pensé préalablement à la fuite, mais s'était vite ravisée... La traque des déserteurs était bien connue, et elle causerait des ennuis à toute personne qui l'aiderait dans son exil... En claire, plus le choix.
Elle enfourcha Callichore, et vola à allure modérée vers le château.. La première chose était de ne pas paraitre agressive. Rester calme, très calme...
Elle perdit toute son assurance arrivée à la porte de la forteresse.

"Un pégase? Comment? Il y a un survivant en dehors du château? Un éclaireur?"

Le garde n'avait pas évoqué la moindre hypothèse de ralliement... Le peu de courage qu'avait rassemblée la jeune fille fila comme l'eau d'un sceau troué...

"Je... Je... C'est faux! Je veux demander asile à..."

"Trêve de tentative inutile! Je vais m'occuper de toi!"

"Non! AAAAAAAAAAAAAAH!!!!!"

[Je préciserais la prochaine fois alors... Mais logiquement, quand on développe un PNJ, c'est pas pour rien... XD]
[Je pensais aussi qu'Alvis était un PNJ, je n'avais pas vu la présentation de ce personnage en dessous de celle d'Ardil.]

Je l’avais échappé bel. Je soupirai discrètement, et passai une nouvelle fois ma main dans mes cheveux. Je ne savais pas que mentir nécessitait, minutie et culture. La prochaine je m’assurerai de la possibilité qu’offraient mes mensonges. Pas comme cette fichue histoire de détective. Remarque, si l’autre ne s’était pas mêlé de cette affaire, j’eus été plus tranquille. Malheureusement, quelque noble mal attentionné pourrait très bien le capturer, le torturer afin qu’il lui donne les réponses qu’il attendait. Quoique… Non, je laissai sûrement mon imagination aller trop loin, je doute que quelqu'un puisser sacrifier un de ces soldats pour obtenir une réponse, surtout la veille d'une bataille. Je poussai un nouveau soupir et attendis la suite.

[Mercenaire] J’entends du bruit. Il y a de l’agitation dehors !
[Guerrier] J’entends rien…
[Mercenaire] Tu es sûr ?
[Guerrier] Oui.
[Mercenaire] J’avais pourtant cru discerner un hurlement…
[Guerrier] T’as sûrement rêvé.
[Mercenaire] Je vais quand même vérifier. Si le seigneur Ardil donne de nouvelles indications, appelle moi.
[Guerrier] Ok.

Le mercenaire empoigne son épée acier et se dirige vers la porte entrouverte. Il la pousse. Là, un étrange spectacle s’offre à lui. Une chevalière pégase portant les armoiries ennemi recule pour éviter les coups que tente de lui assener le garde du fort. Pourquoi ne s’envole elle donc pas ?

[Mercenaire] Que se passe t’il ?!
[Garde] Un pégase ennemi tente de pénétrer à l’intérieur du fort !
[Mercenaire] Pourquoi ? Elle voit bien que les lieux sont de nouveau sous notre contrôle, non ?
[Garde] J’pense bien, mais elle insiste.

Le garde lance une seconde attaque que le pégase ennemi esquive d’un léger saut en arrière.

[Meora] Mais… attendez ! Je veux juste… AAAH !

Nouvelle attaque, nouvelle esquive.

[Mercenaire] Mais laissez la donc parler !

Un grincement se fait entendre. Un épéiste sort à son tour du fort.

[Epéiste] Que se passe t’il ? Pourquoi tous ces cris ?
[Mercenaire] Une cavalière pégase tente de percer nos murs pour une raison encore inconnue.
[Epéiste] Pourquoi ne pas lui demander ? Elle est seule, et nous sommes plus d’une trentaine rien que dans la salle derrière moi. Nous ne courrons pas vraiment de risques.
[Mercenaire] Parce que le garde ne veut rien entendre !

Ardil: O___o? On nous attaque?

Guerrier: Je ne sais pas...en tout cas ca s'agite!

Ardil:Je vais aller voir!
Ardil se précipita vers la porte du fort où il vis une cavaliere pegase affrontant un garde et des mercenaires

Ardil:Mais...Nephin en est reduit a envoyer des cavalieres pegases seules, maintenant???

[Epéiste] Dites ! Vous êtes bien le seigneur Ardil ?
[Ardil] Oui.
[Epéiste] Cette cavalière pégase semble avoir quelque chose à dire mais le garde ne la laisse pas s’exprimer.